A propos
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Bienvenue sur ce site dédié à Jean Lerot, mon grand-père, et qui retrace le plus précisément possible son parcours dans la résistance belge et sa déportation en Allemagne. Déporté puis incarcéré à la prison disciplinaire de Wolfenbüttel, il passera plus de 850 jours en détention, loin de sa famille et de sa Belgique. Après la guerre, il se battra pour que la Mémoire vive, notamment au travers des jeunes générations et de ses petits-enfants.
J’ai développé ce site dans ce but, en parallèle de la parution de l’ouvrage sorti en février 2025, Jean Lerot, Matricule 718/42. Cet espace permet d’apporter des éléments complémentaires et offre une expérience inédite aux lecteurs.
Le 11 avril 2025, l’ouvrage a été offert au Mémorial de la Prison de Wolfenbüttel, soit 80 ans jour pour jour après le départ de mon grand-père d’Allemagne grâce à un convoi américain. J’espère que cette expérience vous permettra de prendre la mesure de l’homme qu’était Jean Lerot, et de la portée de son engagement aujourd’hui.

Qui est Jean Lerot ?
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Nous sommes en 1939 et ce jeune homme belge d’à peine 18 ans coule des jours paisibles entouré de ses parents et de ses deux frères dans une petite maison au 47 Rue des Glacières à Marcinelle – Charleroi. Il est le plus jeune de la fratrie et dès le début de la guerre, naîtra en lui la volonté farouche de servir son pays. Il s’engage par devancement d’appel en mars 1940. Il participera à la Campagne des 18 jours et sera fait prisonnier.
Après la capitulation de la Belgique le 28 mai 1940, il n’acceptera pas la défaite et poursuivra le combat dans la clandestinité en tant que Chef de Groupe au sein de la Légion Belge division Main Blanche qui diffusera le journal clandestin La Liberté. Arrêté à son domicile par la Gestapo en mars 1942, il sera déporté vers l’Allemagne à la Prison disciplinaire de Wolfenbüttel jusqu’en avril 1945.
L'ouvrage
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En 2005, Jean Lerot a couché sur le papier ses mémoires et a pris soin de transmettre ses récits à ses petits-enfants. À cet instant, mes frères et moi devenions des « passeurs » investis d’une mission de sauvegarde et de transmission de sa mémoire. En 2025, et répondant à l’invitation du Mémorial de la prison disciplinaire de Wolfenbüttel, j’ai décidé de figer une bonne fois pour toutes, ses récits dans un ouvrage consacré. Plus de deux ans de travail ont été nécessaires pour compiler, hiérarchiser et valoriser le matériel important que Jean Lerot nous a transmis.
Ce voyage dans l’Histoire entre la France, la Belgique et l’Allemagne a été fascinant… 80 ans plus tard, le passé ressurgit !

Témoignage
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Le 24 mai 2000, Jean Lerot a enregistré son témoignage au Centre National d’Études de la Résistance et de la Déportation Edmond Michelet de Brive-la-Gaillarde.
Cet enregistrement initié par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation a pour objectif la sauvegarde des archives et des sites historiques des camps et autres lieux de mémoire, ou encore la participation à l’enseignement de la mémoire dans les milieux scolaires et extrascolaires. Cette ressource précieuse et émouvante apporte un niveau de détail supplémentaire au parcours de Jean Lerot.
Fonds documentaire
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Ce fonds documentaire, essentiel pour retracer le parcours de Jean Lerot est soigneusement conservé depuis des décennies. Il se compose de manuscrits, de lettres et de correspondances de prison, échangées par la voie officielle mais aussi clandestine de 1942 à 1945. Il apporte un éclairage intéressant sur l’organisation interne de la Légion Belge mais aussi sur les conditions de détention de Jean Lerot.
Contact
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Vous détenez des informations ou des archives qui pourraient me permettre d’en apprendre davantage, vous avez des questions ou vous souhaitez vous procurer l’ouvrage Jean Lerot, Matricule 718/42 ? Laissez-moi un message et je vous répondrai dans les plus brefs délais…